Cerise Une production minée par la météo
Pluies et grêle ont affaibli l’offre de cerises, pénalisant le lancement de la campagne de 2016. Le recul de la production nationale est estimé à 16 %, et à 31 % dans la haute vallée du Rhône où Drosophila suzukii a fait des dégâts.
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L’absence de moyen de protection contre Drosophila suzukii, lié à la suppression du diméthoate en février 2016, n’est pas, à l’échelle nationale, le premier facteur explicatif. C’est la météo qui est, selon l’office, la « principale responsable de la baisse de production ». Néanmoins, la mouche a entraîné des ravages qui se sont fait « lourdement sentir », notamment dans la Drôme. Dans les vergers contaminés, des cerises non consommables n’ont ainsi pas été ramassées.
La météo explique le recul de la production
Froid, pluies répétitives et grêle ont marqué le printemps 2016, entraînant une « floraison et nouaison déficientes, [et] chute de fruit ». Ainsi, la météo a été « peu favorable au développement de l’offre », dans toutes les régions de France. Les variétés précoces ont été particulièrement touchées.
Conséquence : le lancement de campagne a été pénalisé. Le manque de volume et la qualité parfois mise à mal, du fait des intempéries, ont fait basculer la préférence des consommateurs vers d’autres fruits. En mai, c’est la fraise qui est ainsi préférée.
Des prix en hausse
À partir de la mi-juin, la situation s’est améliorée, grâce à « des opérations de promotion et une météo plus estivale », rappelle FranceAgriMer. La moindre production a boosté les prix. En juin, son cours à 6,91 €/kg en vente au détail (contre 5,62 €/kg en 2015), et à 8,56 €/kg pour une vente en barquette (contre 5,32 €/kg en 2015). Cependant, FranceAgriMer indique que ces prix n’ont pas compensé le déficit de production.
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